Ce module, réalisé en partie en asynchrone via des vidéos de la plateforme Tbook, présente aux étudiants les grands principes et mécanismes économiques. La pensée économique sera abordée mais aussi les mécanismes de formation de prix, les rudiments des déterminants de la consommation et de l’investissement ainsi que les principes de la politique budgétaire et monétaire et les moteurs de la croissance.
Objectifs pédagogiques :
- Comprendre et maitriser le vocabulaire de base de l’économie.
- Présenter les interactions entre les agents.
- Comprendre le rôle de l’Etat dans l’économie.
- Compétences visées :
- Capacité à reconnaitre et comprendre un concept économique dans un article de presse.
- Capacité à expliquer un phénomène économique.
• Modalités d’évaluation :
Contrôle continu : un DST incluant un exercice de type partiel : analyser un article en utilisant les concepts de cours.
• Partiel : écrit 2h.

1- Analyser l’environnement économique
2- Décomposer et comprendre son marché
3- L’évolution des modèles économiques; numérique et développement durable
1- Analyser l’environnement économique
En tant que pédagogue, nous devons évaluer la capacité à lire des documents et à répondre aux questions de chaque étudiant qui entre en formation. l’idée est de se mettre tous à un niveau de vocabulaire d’économie commun, pour apprendre les concepts du cours. Voici donc un premier QCM à réaliser en groupe, que nous allons corriger à l’oral en expliquant les concepts utilisés. Dans ce document de positionnement vous trouverez également le contenu d’un premier cours qui explique les définitions importantes à retenir.
Durant nos séances de cours, vous allez préparer un exposé de votre choix sur un sujet d’économie générale et d’entreprise. Vous avez toute la liberté pour choisir un thème qui entre dans le cadre de notre référentiel. En revanche la méthode est imposée, pour réaliser votre travail, pour présenter votre exposé et son plan. C’est la méthode SPRI.

Consignes : 10 minutes de présentation orale par groupe de 3
à rendre: un support power point réalisé de 10 slides et un médias.
Sujet à choisir en économie d’entreprise ou générale:
- Un économiste et son courant de pensée
- Les externalités et l’économie numérique
- La RSO ( E ) et les entreprises
- Croissance économique ou développement ?
- L’intégration de la RSO dans les entreprises de l’économie numérique
- Comment faire un diagnostic global de l’entreprise?
- Analyse PESTEL et marché du numérique
- Les parties prenantes de l’économie sociale et solidaire
- La RSO et l’organisation de l’entreprise
- Les dynamiques du changement dans l’entreprise
- Le développement durable et la rentabilité économique
- Les modèles économiques des activités du numérique
- La notion de croissance économique et de performance
- Le marché et les différentes opportunités de croissance
* Le fonctionnement du marché



* Les parties prenantes
Une partie prenante est : (stakeholders en anglais) est un individu ou groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de l’entreprise. Les parties prenantes ont des relations plus ou moins directes avec l’entreprise et peuvent soit participer directement au processus de décision, soit l’influencer indirectement.
Les différentes parties prenantes peuvent être internes ou externes à l’entreprise.
Parties prenantes | ||
Internes | Externes | |
Les dirigeants Les salariés Les représentants des salariés Les actionnaires | Les clients Les fournisseurs Les concurrents Les banques Les syndicats | Les ONG La société civile Les collectivités locales… |
Globalement, la gouvernance est un ensemble de mécanismes définis dans l’entreprise, qui permettent de répartir et réguler les pouvoirs, entre les parties prenantes. Selon la conception de la gouvernance, on peut distinguer deux modèles de gouvernance.
– Le modèle actionnarial qui prend en compte les seuls intérêts des actionnaires. Dans ce mode de gouvernance, les actionnaires cherchent à s’assurer que leurs exigences en termes de rémunération de leurs apports sont respectées par les dirigeants. Ils peuvent exercer leur contre-pouvoir en utilisant leur droit de vote pour contrôler les dirigeants lors des assemblées générales.
– Le modèle partenarial qui prend en compte les intérêts de toutes les parties prenantes de l’entreprise. Dans ce mode de gouvernance, les mécanismes de contrôle des dirigeants peuvent être exercés par les salariés. Ils peuvent exercer leur contre-pouvoir en utilisant leurs droits (ex. : droit de grève) et en s’appuyant sur les organes représentatifs du personnel (délégués du personnel, représentants syndicaux, comité d’entreprise, CHSCT).
2- Décomposer et comprendre son marché
* Les agrégats
une grandeur caractéristique de l’économie nationale et, plus généralement, une grandeur globale synthétique représentative d’un ensemble de grandeurs particulières. L’utilisation du terme en économie est liée à l’essor de la statistique économique et de la quantification macroéconomique, dans la première moitié du XXe siècle, ainsi qu’à la mise en place des comptabilités nationales, dans sa seconde moitié. ( source universalis.fr )
cours complet: module-1-croissance-developpement-et-indicateurs-2020-avec-tpTélécharger
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* La démarche stratégique et les différentes stratégies
Les outils de la démarche stratégique sont des outils de diagnostic de l’environnement (externe) et de l’activité (interne) de l’entreprise
La stratégie vise à anticiper l’avenir et s’y préparer.
- La stratégie consiste pour une entreprise, à déterminer les buts et objectifs à long terme et à se donner les moyens de les atteindre compte tenu de ses ressources.
- Les objectifs stratégiques sont fixés selon la finalité de l’entreprise, selon les parties prenantes.
- Des stratégies émergentes sont réalisées par l’entreprise alors qu’elles n’étaient pas prévues (notion d’adaptation).
Dans les années 1960, quatre professeurs de la Harvard Business School, Learned, Christensen, Andrews et Guth proposent un modèle de démarche stratégique, le modèle LCAG (du nom de leurs auteurs) ou FFOM, ou SWOT. Celui-ci retrace les étapes de la démarche qui permettent de déterminer les choix stratégiques.

L’analyse externe: Réaliser un PESTEL ( menaces & opportunités) et une matrice des forces concurrentielles
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L’analyse interne: Analyser les forces & les faiblesses de l’entreprise, étudier les compétences et les ressources dans la chaîne de valeur de l’entreprise.
Les différentes stratégies d’entreprises sont globales ou de domaines (par D.A.S.*)
* Un domaine d’activité stratégique (DAS) : Se distingue par des marchés, des clients, des réseaux de distribution, des technologies ou des concurrents spécifiques. Chaque DAS va donner lieu à un diagnostic différent et va adopter une stratégie spécifique afin de construire et défendre un avantage concurrentiel. Segmenter les activités de l’entreprise : Consiste à découper l’entreprise en sous-ensembles homogènes d’activités stratégiques.
3- L’évolution des modèles économiques; numérique et développement durable
Les caractéristiques et le développement d’une entreprise
Objectifs: Expliquer la démarche de création d’une entreprise et en reconnaitre les caractéristiques organisationnelles essentielles à partir de cas concrets.
* La notion de destruction créatrice et l’esprit entrepreneurial selon J.A. Schumpeter
L’entrepreneur est un individu qui investit des moyens (financiers, matériels, humains) pour mener un projet économique dans le but de réaliser des profits et d’assurer la survie de l’entreprise sur le long terme. Les entrepreneurs tels que Bill Gates (Microsoft), Michel-Édouard Leclerc (groupe E. Leclerc), Alain Afflelou (groupe Afflelou), Lakshmi Mittal (groupe ArcelorMittal) ou Jacques Benoît (Delta Plus) ont des profils et des personnalités très variés. Ils ont cependant des caractéristiques communes, que l’on retrouve chez tous les entrepreneurs.
Ils se démarquent tout d’abord par leur capacité d’innovation et de créativité. Ils sont capables de prendre des risques pour permettre des gains futurs. Ils savent également saisir les opportunités qui se présentent.
L’entrepreneur : innovateur ou organisateur ?
Deux conceptions de l’entrepreneur s’affrontent : l’entrepreneur innovateur ou l’entrepreneur organisateur.
La première conception, développée par Joseph Schumpeter, considère que l’entrepreneur est un innovateur capable d’identifier et de créer de nouvelles opportunités permettant le développement d’une entreprise. Il a une capacité d’imagination et d’invention forte qu’il met au service de la firme. À l’opposé, Jean-Baptiste Say attribue à l’entrepreneur un rôle d’organisateur. Il coordonne les ressources de façon à accroître et optimiser la production de l’entreprise. Ces deux visions de l’entrepreneur sont complémentaires et les deux rôles sont généralement concomitants dans chaque entrepreneur. Cependant, l’innovateur est celui qui caractérise le mieux la logique entrepreneuriale et qui implique une capacité à anticiper, à se projeter et à innover. La prise de risque est l’un des traits prépondérants de son caractère.
Pour finaliser son projet, le créateur doit identifier et surmonter l’ensemble des contraintes qui y sont liées. Elles sont de quatre ordres :
– contraintes propres au produit et à la prestation : un produit industriel ne génère pas les mêmes contraintes qu’un service, certains produits peuvent avoir des volumes de stockage très importants (camions, outillage), tandis que des services nécessitent des investissements aux normes (restauration) ;
– contraintes de marché : selon l’état du marché (lancement, croissance, maturité…), le contexte de la création ne répondra pas aux mêmes conditions ;
– contraintes légales : incontournables pour le créateur, elles diffèrent selon le produit (médicaments, bibliothèque…) ;
– contraintes de moyens : les moyens à réunir seront plus ou moins importants selon les autres contraintes.
De l’idée à l’installation définitive de l’entreprise, le créateur suit un certain nombre d’étapes, dans un ordre défini, de façon à valider la faisabilité commerciale et financière de son projet avant de se lancer.
1. L’idée | 5. Le financement et les aides |
2. Le projet personnel | 6. Le choix du statut juridique |
3. L’étude de marché | 7. Les formalités de création |
4. Les prévisions financières | 8. Installer l’entreprise |
Les étapes de la création d’entreprise
* la finalité de l’entreprise et les moyens utilisés pour vendre sa production et maximiser son chiffre
d’affaires
La finalité de l’entreprise se définit comme sa raison d’être, elle correspond à sa mission principale.
Selon Peter Drucker (1909-2005), théoricien américain du management, la finalité d’une entreprise est de satisfaire les besoins des clients. Le profit qui en découle est le simple résultat de l’excellence du management mis en place pour satisfaire le client.
La finalité de l’entreprise indique la direction à suivre, elle ne se définit pas dans un horizon temporel limité. À partir de la finalité, l’entreprise va décliner des objectifs. Un objectif est un résultat que l’entreprise souhaite atteindre dans un délai donné. Toutes les entreprises partagent une même finalité financière (ou lucrative) : faire du profit. C’est la première finalité commune à toutes les entreprise: Sa finalité ECONOMIQUE. Avec le profit réalisé, l’entreprise va pouvoir embaucher, investir dans la recherche, la formation, la communication ou bien encore acquérir de nouveaux équipements. La finalité financière est vitale pour l’entreprise car elle va lui permettre d’assurer son avenir, c’est-à-dire sa pérennité.
La RSE ou RSO ( Responsabilité sociale et sociétale des organisations ) ajoute aux deux premières catégories de finalités, une troisième finalité d’entreprise qui se décline en trois axes. La responsabilité sociétale de l’entreprise a pour vocation d’intégrer des dimensions environnementales, sociales et sociétales dans la finalité de l’entreprise. La RSE se traduit par la mise en œuvre d’une démarche de développement durable.
Madame Brundtland, dans un rapport remis à l’ONU en 1987, a défini le développement durable de la façon suivante : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. » Pour une entreprise, le développement durable consiste à faire du profit tout en respectant les hommes et la planète. Concrètement, la RSE se matérialise dans l’entreprise par un dispositif qui va permettre :
– Dans son axe écologique, de protéger l’environnement à travers, par exemple, la lutte contre la pollution, le recyclage des déchets, les économies d’énergie… ;
– Dans son axe social, de prendre en considération le bien-être des salariés à travers la mise en place de bonnes conditions de travail, la préservation des emplois, l’embauche de personnes défavorisées… ;
–Dans son axe sociétal, de prouver son implication en faveur de la société par la mise en œuvre d’actions citoyennes au niveau humanitaire, caritatif ou culturel.
* Le financement de l’économie
Le financement désigne l’ensemble des opérations qui permettent aux agents économiques, selon différentes modalités, d’obtenir des fonds.
Le fonctionnement de l’économie exige des capitaux : les ménages, les entreprises ainsi que les administrations publiques sont amenés à se procurer des capitaux pour financer leurs activités économiques (investissements, exploitation…).


*La monnaie
